1805
: Après des études à l'école secondaire
de Remiremont (futur collège Jules-Méline), il entre
dans l'administration des Droits réunis (les "Indirectes"
d'aujourd'hui) à Épinal.
1809 : Il est nommé à Valence,
puis à Gap (Hautes-Alpes). Il assiste en Italie l'inspecteur
général des départements du Premier Empire
situés au-delà des Alpes.
1814 : Retour à Gap.
1815 : Révoqué après les Cent Jours
en raison de ses opinions bonapartistes, il part pour l'Angleterre
: pendant quatorze ans, il devient précepteur des enfants
d'une famille, avec laquelle il voyage beaucoup.
1830 : Après les événements de juillet,
il rentre à Paris où il est nommé chef de
bureau au ministère des Finances, chargé des études
statistiques, place qu'il conservera jusqu'à son décès.
1835 : Le 4 juin, à l'Hôtel de Ville de
Paris, la Société française de statistique
universelle lui décerne sa grande médaille d'honneur.
Il entre en franc-maçonnerie. Il collabore au bulletin
de la Société de géographie présidée
par son ami, le navigateur Dumont d'Urville, qui donne son nom
à des îles découvertes au cours de son troisième
voyage autour du monde (1837-1840) : les "îles Montémont".
1842 : Le 28 décembre, avec Nicolas Garcin, un
autre Vosgien, il rassemble les Vosgiens de la capitale dans les
salons d'un restaurant de la rue Saint-Honoré. Devant les
38 convives où figurent le duc de Choiseul, Louis Buffet
et Boulay de la Meurthe, il chante pour la première fois
la Vosgienne, qu'il propose comme hymne du département.
La tradition des dîners se perpétuera.
1846 : Il préside le Caveau, société
littéraire parisienne dont il fut membre fondateur en 1834.
1848 : Une délégation, à la tête
de laquelle se trouvent Boulay de la Meurthe et Albert Montémont,
se rend à l'Hôtel de Ville de Paris pour demander
au maire de rendre à la place des Vosges le nom qu'elle
a perdu sous la Restauration.
1850 : Il est nommé chevalier de la Légion
d'honneur. |